Ce film assez significatif
n’est pas un film islamophobe ou un film anti-turc : tout comme un film sur les crimes nazis de la Shoah, n’est pas un film anti-allemand ou un film anti-chrétien.
Dans le film, il y a une courte séquence évoquant la déclaration de la Guerre Sainte en novembre 1914 par l’Empire ottoman : un épisode qui n’est pas tellement connu en France, alors qui l’est en Allemagne, en Hollande et dans les pays anglo-saxons. Veillez trouver
la page des références bibliographiques et historiographiques complétant les points évoqués dans ce film -et qui intéresseront en particulier les
GROUPES INTER-RELIGIEUX EN RENCONTRES ISLAMO-CHRÉTIENNES.
Mesdames, Messieurs de la Rédaction du site MIZANE, cher(e)s ami(e)s, le film hollywoodien LA PROMESSE n’est pas seulement lié à la volonté de survivre et de témoigner sur ce génocide. Cela peut aussi être un message invitant à une réflexion islamo-chrétienne, interreligieuse et/ou philosophique dans le cadre de notre société civile en France ou dans d’autres pays. En effet, il y a eu
TERRORISME D’UN GÉNOCIDE -d’un génocide impuni et non reconnu : un concept mis en évidence par
l’essayiste Janine Altounian dès février 1982 dans la revue existentialiste fondée par Jean-Paul Sartre.
Un siècle après ce génocide, on ne peut que s’interroger sur les conséquences anthropologiques des mutismes politico-complices pendant les cinquantes premières années… puis sur les conséquences sociétales-culturelles et politico-religieuses d’un négationnisme d’État produisant industriellement ses dénis -en les exportant pour être consommés et banalisés encore et encore.(*)
Vous remerciant de votre attention citoyenne et de croyant, souhaitant à vous et à vos entourages chrétiens ou musulmans une agréable séance de cinéma,(**) nous vous prions, Mesdames, Messieurs, de croire à l’expression de nos sentiments distingués.