Le mouvement dans la musique en chemin vers la paix

Avec Elie Guez, Frédéric Tavernier-Vellas (sous réserve), Carole Latifa Ameer, Marianne Malifaud, Pasteur Alain Joly, Paula Kasparian. Facultés Loyola Paris.

Date : 13/5/2026
Heure : 15:00 - 18:00
Lieu : Facultés Loyola Paris
Adresse : 35 bis rue de Sèvres 75006 Paris

Réunion hybride.

Elie Guez aime se présenter comme un étudiant perpétuel de la sagesse universelle. Fondateur du projet « Arche d’Abraham », il est engagé dans les relations inter-traditionnelles et la diffusion de l’approche universelle de la Tradition hébraïque. Initiateur de la formation en Compagnonnage de Soi et du Coaching Existentiel, qui synthétise son parcours entre logothérapie et kabbale existentielle. Directeur du centre de formation Métasophia à Jérusalem. Auteur de Ma Logothérapie, enquête sur le sens de la vie. Chargé de mission de la Fraternité toraïque des Artisans de Paix.

Frédéric Tavernier-Vellas (sous réserve de confirmation), musicien, chanteur, diplômé en musique byzantine du Conservatoire Philippos Nakas d’Athènes, docteur en philosophie de la Sorbonne et diplômé de fin d’étude en art dramatique. Ancien petit chanteur de la manécanterie de Sainte-Marie d’Antony, le chant et la pratique musicale, hautbois et flûte à bec, ont accompagné toute son enfance. Durant ses études de philosophie, il découvre le chant sacré liturgique et depuis il travaille avec passion sur les répertoires sacrés de l’Occident et de l’Orient chrétiens ainsi que sur les techniques de récitation des textes sacrés hébraïques dans le rite séfarade. Parcours d’une vie plongée au cœur de l’art liturgique, comme lieu privilégié de la rencontre de la parole, du geste et de la musique, enracinée dans une science musicale antérieure aux théories musicales du XIXe siècle et une pratique vocale particulière. Approfondissement d’un art balisé par la rencontre de grands artistes, comme Magdalith (Chant Hébraïque et Grégorien) et des maîtres du chant byzantin comme Maximos Fahmé (Alep), Joachim Grillis (Patmos) et Lykourgos Angelopoulos (Athènes). Il collabore avec l’Ensemble Organum de Marcel Pérès depuis 1999. Auprès de lui, il découvre les grands répertoires liturgiques occidentaux du Moyen-Âge au baroque, comme le Chant Vieux-Romain, le Chant Bénéventain, le Chant Mozarabe, le Chant Milanais (Ambrosien), le Chant Dominicain et le Plain chant baroque. Il est le fondateur des Solistes de la Musique Byzantine qui donnent vie principalement aux répertoires d’Orient ou d’Occident en langue grecque (Antiquité grecque, période byzantine, période méta-byzantine et répertoires occidentaux en langue grecque) et de la Compagnie Tavernier-Vellas, qui regroupe sous un label unique tous les projets portés par Frédéric Tavernier-Vellas et les différents ensembles qu’il a réunis pour les mettre en œuvre. Avec l’Ensemble Les Solistes de la Musique Byzantine il a enregistré une dizaine de CD en collaboration avec le label Psalmus. Ainsi, le travail de recherche s’associe naturellement à un travail de transmission, de création de nouveaux programmes pour des spectacles ou concerts et de diffusion à travers les représentations et les enregistrements. La compagnie Tavernier-Vellas est en résidence à l’Abbaye de Sylvanès, Centre Culturel de Rencontre.

Carole Latifa Ameer, Shaykha de l’ordre soufi Chishty et représentante officielle de l’ordre en Europe. Directrice artistique, Historienne de l’art, Auteure spécialisée en pensée et culture d’islam et plus particulièrement du soufisme qu’elle a découvert en Inde dans la voie soufie Chishtiyya, membre du conseil d’administration de l’émission Islam sur France 2, elle donne une masterclass sur l’enseignement de Rûmî et son écho chez Yunus Emre à l’Institut Yunus Emre, centre culturel de la Turquie à Paris. Elle a beaucoup travaillé la douce injonction « écoute » qui commence le Mathnawî de Rûmî et qui trouve bien sûr tout son sens dans le Coran, puisque la révélation du Coran est sonore et fait référence à l’écoute du prophète Muhammad SAWS qui, à son tour, va transmettre par l’injonction divine de Iqra (lis, récite). Il y a une précellence de l’écoute sur la récitation car elle induit plus d’humilité et bien sûr le silence de l’audient, silence qui est aussi le nom de plume de Rûmî. Et dans chacune des cinq prières rituelles on loue et on s’adresse à notre Seigneur « Clair Audient », cet attribut étant récité dans la prière. Il y a aussi de nombreuses références dans le Coran à Moïse qui a entendu mais non vu Dieu et Noé qui a vu son entourage se boucher les oreilles lors de ces précieuses mises en garde face au danger imminent.

Marianne Malifaud, Formatrice « Présence corporelle et vocale », Université Paris-Est Créteil (UPEC), Professeur de Chant Lyrique, Intervenante « Technique Vocale ».

Pasteur Alain Joly, Pasteur luthérien à Paris, Alain Joly est théologien et historien de formation, Chargé de cours à la Faculté libre de Théologie évangélique de Vaux-sur-Seine, Président fondateur de l’Association œcuménique franco-allemande Paris-Wittenberg ainsi que de l’Institut culturel Martin Luther, conférencier et auteur de plusieurs livres dont Prier quinze jours avec Jean-Sébastien Bach (Nouvelle Cité) et Bach, maître spirituel (Tallandier), préfacier de Bach, l’homme de Leipzig, Un portrait spirituel (Salvator). Il est Chargé de mission protestant de la Fraternité Eucharistique des Artisans de Paix.